Portez le fardeau les uns des autres

Lundi 27 janvier 2025

(Galates 6, 2)

Onction des malades

Nous voici entrés dans le temps ordinaire. Le "temps du quotidien" serait peut-être plus juste… Le temps pour nous faire compagnon du Christ, marcher avec lui et nous laisser guider, inspirer par lui dans notre quotidien.
L’évènementiel peut être une course, de temps fort en temps fort, mais il peut être un feu de paille. L’enthousiasme qui retombe peut nous laisser dans la grisaille du cœur.
Cette année qui s’est ouverte sur l’espérance est justement un temps favorable pour exercer la persévérance, tenir dans le temps. Oui notre vie est de l’ordre de la course de fond plus que du sprint.

Nous sommes invités à porter ce mois-ci dans notre prière une attention envers les malades, les plus fragiles. La figure de Sainte Bernadette et de Notre Dame de Lourdes nous invitent à cela en ce mois de février. La place des malades dans la vie de Jésus est grande. Il est venu pour fortifier, relever, guérir.

Le sacrement des malades fait partie de la prolongation de ces gestes sauveurs à travers une prière, l’imposition des mains et une onction d’huile. Ce sacrement manifeste la présence et la proximité du Seigneur pour celui qui traverse l’épreuve de la maladie. Il vient donner la force de l’Esprit. Il vient raviver l’espérance, celle qui nous redonne l’horizon de notre vie, qui est d’être avec Dieu, de vivre en sa présence. C’est un sacrement que l’on peut recevoir plusieurs fois au cours de notre vie. Il n’est pas réservé à l’agonie comme l’a réduit une certaine pratique ces derniers siècles. Il peut être vécu à domicile, à hôpital, en EHPAD mais aussi au cours d’une messe de semaine ou du dimanche. C’est un sacrement pour nous fortifie, pour exercer la foi, l’espérance et la charité, qui sont les trois vertus théologales (qui viennent de Dieu) de toute vie chrétienne.

Le service de la diaconie est un lieu pour exercer le service du frère, « avec des attentions qui viennent du cœur, de manière à ce qu’autrui puisse éprouver leur richesse d’humanité » dit Benoit XVI. N’hésitons pas à rejoindre la diaconie de Montrond, le secours catholique à Saint-Galmier, les maisons de repos dans nos paroisses… Mais aussi dans nos voisinages.

Nos frères et sœurs malades et leur accompagnants nous attendent.

Père Patrick Frenay
21/01/2025
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