Pour le moment, nos crèches sont vides. Nous attendons de pouvoir y déposer le personnage principal : l’enfant Jésus. Il est déjà venu et nous continuons pourtant à l’attendre. En réalité, il a promis qu’il serait avec ses disciples jusqu’à la fin du monde (cf. Mt 28) mais le désir de sa présence grandit en nos cœurs au long de notre vie : présence et absence marchent ici de concert.
Un désir aussitôt comblé empêche la volonté de croître et l’homme s’en trouve donc finalement amoindri. Si bien qu’il convient de donner le juste nécessaire pour que la volonté s’emploie à en obtenir davantage. Des parents qui voient leur enfant frustré de ne pas tout posséder peuvent ainsi se réjouir de la croissance que cette frustration permet !
La fête de Noël fait grandir le désir d’accueillir Jésus, notre sauveur, au cœur de notre quotidien.
Pour les messes de l’Avent que nous vivrons à Saint-Pierre (16 décembre) et à Sainte Stéphanie (15 décembre), chacun est invité à apporter son petit Jésus ! Non pas le bonbon ou le saucisson, mais la petite figurine de nos crèches. Nous les bénirons pendant la messe, manifestant ainsi notre désir que la bonté de Dieu se déverse sur nos familles…