
Il me reste encore quelques jours pour vous souhaiter mes vœux, alors j’en profite. Je souhaite que cette nouvelle année vous soit belle et profitable !
La tradition des vœux est encore bien présente dans notre pays, et je trouve cela bien. Souhaiter du bien aux autres, c’est une bonne chose. Pour une fois que c’est dans ce sens… Alors, comme résolution en ce début d’année, on pourrait justement continuer dans cette lancée, dire du bien des autres tous les jours !
Dire du bien, dans la foi chrétienne, nous appelons cela « bénir ». Mais c’est un peu différent, car c’est alors une prière, et non pas seulement un souhait. Nous demandons à Dieu que ce bien se réalise.
Nous avons l’habitude de donner nos vœux, mais avons-nous encore l’habitude de bénir ?… En cette nouvelle année, je vous encourage à bénir toutes les personnes que vous rencontrerez. C’est ce que la Parole de Dieu nous enseigne : « Ne rendez pas le mal pour le mal, ni l’insulte pour l’insulte. Bénissez, au contraire, car c’est à cela que vous avez été appelés, afin d’hériter la bénédiction. » (1 P 3, 9)
Ainsi, maintenant, en lien avec le thème de l’année, je vous donne ma bénédiction : « Que le Seigneur, en cette nouvelle année, fasse grandir la fraternité entre nous. Qu’il nous accorde de faire de belles expériences fraternelles. Que cette fraternité nous donne la joie. Que cette fraternité paroissiale se renforce chaque jour toujours un peu plus, et qu’elle soit attirante et accueillante. Nous le demandons au nom de Jésus ! »
Comme chrétien, notre fraternité nous vient d’abord de Dieu notre Père. En effet, si nous désirons être enfant de Dieu, alors cela fait de nous des frères et des sœurs.
Suite aux évènements de ces derniers mois, révélateurs d’une crise sociale en notre pays, les évêques de France nous demandent de voir comment répondre, à notre manière, aux souffrances et aux incompréhensions de notre temps. Alors, ne pourrions-nous pas offrir, dans notre paroisse, un véritable lieu de fraternité, accueillant et apaisant ? Ce serait déjà beaucoup.