En ce mois de novembre, où nous allons prier pour les vivants et les défunts, voilà l’occasion de vous partager notre trésor. Avec les équipes de la pastorale du deuil, notre mission nous pousse à méditer sur la vie et la mort, comme un cadeau, un don.

Vous le savez, notre existence se déroule dans une durée limitée, entre un début et une fin. Voilà une donnée irrécusable.

Dans la foi, nous sommes invités à vivre cette donnée comme un Don. Ce qui se joue là, c’est notre rapport au temps : l’individu vit dans un temps fini. Il ne se donne pas ce temps : c’est le temps qui lui est donné.

Mais à l’intérieur de ce don, chacun peut disposer de ce qu’il fait. Alors, quel héritage spirituel vais-je transmettre à mes proches ? Que vais-je donner aux autres, leur partager, du cadeau de la vie ?

Si le Christ a traversé la mort, celle-ci n’a pas eu le dernier mot. Voilà qui change le sens même de la mort : « la réalité de la mort demeure, mais elle se trouve prise dans un nouveau contexte de la vie et devient le passage d’une vie nouvelle pénétrée de divin, car derrière notre propre mort se trouve désormais la Résurrection ». La pastorale du deuil est une des missions que l’Église porte, pour témoigner de cette espérance chrétienne en la Résurrection.

Les équipes qui accompagnent les personnes qui sont confrontées au deuil d’un proche, prient, avec tous les chrétiens, pour les défunts, dans l’espérance qu’ils passent définitivement de la mort à la vie avec le Christ, qu’ils connaissent la Paix et la joie en Dieu.
Ces équipes prient aussi pour les proches, en présentant au Seigneur, leur douleur et la soulagent par leur présence fraternelle.

Cette mission d’annonce de l’espérance fait grandir en nous la foi. Même si nous accompagnons des personnes en deuil, l’espérance chrétienne que nous annonçons nous habite de plus en plus, et nous donne la Paix et la joie intérieure profonde.