Carême pénitence ? ou carême joyeux ? Carême inquiétant ? ou carême heureux ? Carême stressant ? ou carême bienvenu ? Oui le Carême ne suscite pas les mêmes émotions selon les personnes. Ne nous laissons pas submerger par celles qui peuvent nous perturber. Prenons le temps d’ouvrir nos cœurs.

Accueillons ces 40 jours avec sérénité et une immense joie. Et s’ils nous offraient l’occasion d’un cœur à cœur avec le Christ ? N’ayons pas peur de cette rencontre profonde avec le Christ. Osons la !

Nous avons souvent entendu, que pendant le Carême, il fallait se priver de nourriture. Mais le Carême ne se limite pas à ça ! Nous pouvons axer nos efforts sur tout autre point, à la place ou en plus d’un effort alimentaire. L’important est que chacun de ces efforts nous fasse grandir et nous rende heureux ! Ainsi, le cœur allégé, nous serons plus disponibles pour laisser Dieu se faire proche. Notre chemin peut aussi être évolutif. On peut, par exemple, commencer par décider de faire du tri dans ses affaires, de donner le superflu à des personnes qui en auraient besoin ; puis on peut alléger son corps en matière de nourriture, puis choisir d’introduire petit à petit la prière dans chacune de nos actions. Tous les chemins de Carême sont bons, s’ils nous procurent la joie de la conversion. Ils doivent nous conduire à un rapprochement avec Dieu. Même si c’est un peu exigeant, prenons ce temps, dans la joie profonde de notre union au Christ.

L’Église, et plus particulièrement le Christ, nous offre ce temps béni du Carême. Soyons gourmands du Christ. Goûtons au bonheur d’un peu moins de portable, de réseaux sociaux, d’affaires matérielles inutiles, de nourriture, du trop qui nous rend trop lourd avec un cœur fermé !

Profitons de ces rayons de soleil printaniers pour nous laisser porter par le Christ. Comme les rayons du soleil purifient la nature, laissons nos cœurs être purifiés, renouvelés dans le Christ ressuscité. Le printemps c’est aussi le retour au jardin, à l’essentiel de la nature. Retournons, nous aussi, à notre essentiel spirituel.

Si ce temps de Carême a pu sembler jusque là interminable pour certains, qu’il devienne cette année, pour tous, une immense joie attendue et d’avance trop courte, dans et avec le Christ. Entrons sans peur dans la joie du Carême !

Soyez bénis !